dimanche, juillet 23, 2006

Mon amie prolo


Dans mon école de commerce, on n’aimait pas trop la désorganisation sociale. Chacun tenait son rang. C’était un école publique subventionnée, donc gratuitement élitiste. C’est à dire qu’il devait bien y avoir 20% de pauvres mention très bien, 5% de riches qui ne voulaient pas quitter le pays pour des raisons obscures, et le reste de cette nouvelle classe moyenne, enfants de cadres, de profs et assimilés. Ah, j’ai oublié les 10% d’étudiants noirs africains, nos intouchables à nous. J’étais jeune, encore mue par ce ridicule sentiment de révolte contre les injustices et indécrottablement idéaliste. J’ai donc pris un copain noir et une amie pauvre. Y a pire. Ma sœur s’est mis en tête de faire de l’humanitaire pour sauver les enfants des rues.
Mon amie pauvre était vraiment pauvre. Une vraie prolo, d’un patelin dont j’avais jamais entendu le nom, mère analphabète et divorcée, enfance passée à étudier à la lumière de la bougie (non là j’exagère). J’aimais bien son côté ingénu, je la trouvais " authentique ", ce qui recouvrait vaguement à l’époque l’antithèse de l’hypocrisie et de la superficialité petit-bourgeoise. En plus, elle n’avait pas cet esprit obtus de sa classe, pas d’ambition revancharde non plus, mais plutôt une curiosité naïve et un peu gauche, attendrissante. Même pas raciste, ce qui au Maroc est tout de même le trait le mieux partagé. J’étais pour cette seule raison prête à lui pardonner les heures passées à m’emmerder en son insipide compagnie. J’aimais bien cette idée d’ascenseur social, et je la voyais rapidement escalader les marches de la pyramide de Maslow. Je devais répondre un peu à son besoin d’estime.

Je retrouve mon amie. Expert-comptable maintenant qu’elle est. Au sommet de la hiérarchie des cons de table et des serviettes de cabinet. Entièrement relookée. Et puis, cette manière de ne parler que français, comme on affiche son standing, carte de visite sonore. Un français pensé en arabe, qu’on a la flemme de conjuguer, alors on colmate le brèches de terminaisons improvisées. Une langue tronquée qui me heurte et m’agresse. Pourquoi ne pas parler arabe ? que je lui demande, agacée. " Comme tout le monde ", cette langue bâtarde devient le signe d’appartenance à la CSP++ de Casa. Comme la Polo prune et les tailleurs BCBG. C’est pas grave si elle vit dans un taudis infesté par les cafards, ça ne se voit pas. La pyramide s’est inversée.
Ce n’est pas de sa faute, à mon amie, si elle s’est fondue dans le moule de la réussite sociale. C’était une pâte brute, à modeler, vierge et pleine de bonne volonté. Mais ce n’est pas de ma faute non plus si je ne la supporte plus. Sa manière de me demander une liste de bouquins à lire, comme une ordonnance de traitement contre l’acné. Elle prend des cours de salsa et de cuisine, elle n’aura qu’a caser la lecture entre les deux. Elle croit se souvenir d’un Kundera que je lui avais prêté, insoutenablement léger.
Son insistance à me présenter sa bande d’average frustrés, tiraillés entre la bise et la poignée de main, préoccupation existentielle de leur misérable vie de honteuses turgescences étouffées. Je ne peux pas lui en vouloir de s’être amouraché d’un minable qui se la joue islamo moderne, genre pas de sexe avant le mariage mais un bouquet de fleurs pour s’excuser, les fois où il la traite comme une merde, c’est à dire souvent. Mais je lui en veux de m’imposer un dîner avec cette caricature de cadre que je ne peux pas encadrer, avec la promesse confiante que je vais le trouver " intéressant ". Ses efforts ridicules pour m’en mettre plein la vue, m’emmener dans le pub branchouille de Casa, brillante idée. Son regard d’enfant pris en faute devant ma mine excédée et sa façon de s’en vouloir de m’avoir déplue, comme si elle avait envers moi une dette incommensurable. C’est encombrant, la reconnaissance, encore pire que l’amitié.

19 Comments:

Blogger Roumi said...

@Douda : super ta note... si, si, je t'assure.
Tes portraits me rappellent Les Caractères de Jean de La Bruyère. Vouis, c'est vrai. :-)
Je trouve les notes de Casa vraiment remarquables, tout autant sinon plus que celles de Paris. :-) Malheureusement tu vas rentrer... non, bon, allez, vas-y, rentre si tu veux !

Ce qui m'a marqué c'est quand tu dis "tiraillés entre la bise et la poignée de main, préoccupation existentielle de leur misérable vie de honteuses turgescences étouffées". Là ça me rappelle quelque chose mais tu vas voir que les garçons n'ont pas toujours le mauvais rôle...
Une fille maghrébine venait voir une de mes soeurs à la maison. Alors on s'embrassait. D'ailleurs je pense bien que c'est elle qui en a pris l'initiative parce que moi je suis bien trop timide pour oser faire cela comme ça. Bon ensuite parfois je l'ai croisé dans la rue et on s'est embrassé plusieurs fois. Et puis un jour elle m'a dit "on ne peut plus s'embrasser... Tu comprends ça fait mauvais genre... etc... etc...". Alors je ne l'ai plus fait en me disant que c'était vraiment terrible de céder au poids du regard des autres. Et maintenant depuis son mariage elle porte en plus le voile à ce qu'il paraît alors c'est un peu comme si elle était devenue encore plus inaccessible et intouchable. Et moi je ne l'ai pas revu et j'ai peur de la revoir et de me trouver face à elle ne sachant que faire... franchement j'aimerais pas du tout lui serrer la main comme font certains, surtout sachant qu'on s'embrassait avant.

5:13 PM  
Blogger Loula la nomade said...

Bonjour Douda,

On a des tous des amis de ce genre dans le placard. J'avais une amie qui sous couvert de prolétarisme s'amusait à railler tout ce qui ne s'appliquait pas à sa grille d'analyse. Faut croire que le lavage de cerveau n'est pas chose nouvelle.
Man, je ne réalisais pas à quelle point la misère affective ou encore la peur de se retrouver seule pouvait faire faire à certaines nanas c'est croire que sans mec point de salut. En fait, ce qui est dommage pour ces jeunes femmes c'est de ne pas entrevoir le bonheur sans la bague au doigt, le macho à côté et la ponte (comme tu dis) de mignonnes répliques. Et encore, tu sais le mec ne lui ment pas, quelque part elle devrait foutre le camp plutôt que se taper le mauvais traitement du mec. Chuis bluesy ce matin, pas une once d'humour. Mon petit prince de 13 ans est parti tout seul jouer à Scorcese pendant une semaine. La moitié aussi est en voyage. On se retrouve à trois, trois femelles dont une chienne. La semaine va être pleine de rebondissements:-)
Excellent début de semaine,

5:52 PM  
Blogger Chakazoulou said...

Bonsoir,

J'ai essaye de parcourir tes derniers posts pour voir un peu le background de vos idees et je dois dire qu' a titre personnel, je suis consterne par la dose de mepris qui s'y degage.

Mepris de l'amie de l'ISCAE, mepris de l'amie d'Agadir qui a "pondu" un gosse, mepris du pere qui ne regarde que "Nile TV", mepris d'Al Jazira, mepris...de tout.

Sur Al Jazira, je ne veux pas davantage developper, je concede a chacun le droit d'aimer ou de ne pas aimer.

Mais de la a honnir ceux avec qui on a partage ses moments de bonheur ou de malheur de vie d'etudiant, ses amis d'enfance... De touver ringards tous ceux que tu rencontres, y compris ton propre pere.. Je crois qu'il y a lieu de s'attarder un peu et de se poser la question pourquoi tu fais un tel constat si gris?

Il faut accepter l'idee que les gens qui ont fait les etudes a l'etranger ont souvent des parcours professionels, personnels et intellectuels differents. Il n' y a pas a juger et de dire que les autres, tous les autres sont ringards. Ils sont tout simplement differents et accepter cela comme quelque chose de normale. Les gens qui "reussissent" (tout depend ce qu'on met sous ce vocable) aiment afficher leur reussite. On peut ne pas l'apprecier, mais c'est aussi un droit.

J'ai appris tout sur vous en 3 posts, si ce n'est pas du nombrilisme, alors c'est quoi? de l'autobiographie?

Le nombrilisme et l'elitsime sont souvent l'expression d'un mepris qui ne veut pas dire son nom. Tout le monde ne peut pas etre a notre image. De quel droit doit on decider pour les autres de ce qui est esthetiquement acceptable ou pas?

Croire que pour etre accepte a vos yeux, il faut parler le francais sans accent me fait pouffer de rire. D'autres vous diraient, les francophones ne valent rien, aujourd'hui, il faut parler l'anglais couramment -surtout lorsqu'on est dans les affaires ou dans la recherche-.

J'ai passe des annees a travailler des annees avec des gens -originaires des trois pays du Maghreb- et je les entendais repeter excatement les memes choses que vous. J'ai compris apres coup qu'ils assumaient tres mal leur identite, mais qu'ils n'arrivaient jamais a s'integrer dans une autre qui n'est pas la leur d'origine, malgre tout l'effort qu'ils passent a gommer leurs differences et vouloir s'assimiler. Ils ont tout simplement le "cul entre deux chaises", une qu'ils rejettent et l'autre qui ne veut pas d'eux franchement. Resultat un etat mental qui frise la schizophrenie.

Je ne veux pas donner l'impression de vous pister ou de vouloir vous faire la lecon. J'ai decouvert votre blog par hasard en allant chez Loula et en prenant sa defense a cause de... (vous connaissez l'histoire) C'etait normal, Loula etant une amie personnelle.

Salam

8:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

salu je suis tombe par hasard sur ton blog et j aime bien ce que t ecris c assez drole bien qu ironic mais c sincere alors j ai pris du plaisir a lire ...merci

9:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

Trop gentille, Douda ! On essaie d'offrir des petits bouts de liberté aux gens, mais ils préfèrent retourner bien vite à leurs confortables servitudes, dès que l'occasion se présente. C'est la vie : après tout on se ferait chier si on pouvait transformer les gens comme on le veut, non ?

Alors comme ça tu lis Kundera ? J'en ai lus un ou deux, c'est des choses trop intelligentes pour moi mais par moments j'y trouve mon bonheur, j'aime bien.

10:53 PM  
Blogger Douda said...

Roumi, merci, très flattée, je vois que mes billets marocains te rappellent quelques mésaventures...

Loula, sois pas triste, du temps entre femelles peut être rafraichissant (à condition qu'il soit court), les retrouvailles avec les hommes de ta vie n'en seront que plus débridées ;-), bonne semaine à toi aussi.

Job, merci de ta visite, reviens quand tu veux.

Ermo, comme tu dis on peut pas changer les gens, alors on les largue en chemin, comme on se fait larguer.

Chakazoulou, le meilleur pour la fin. Oui, je ne suis qu'une nombriliste misanthrope, je le suis encore plus, nombriliste et misanthrope quand je rencontre des gens comme vous (là pour le coup c'est virtuel et nous n'allons pas nous en plaindre n'est-ce pas?). Vous êtes d'un tel convenu, comme dirait un de mes blogueurs préférés. Allez donc sur les blogs d'Alice au pays des merveilles où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (Alice de l'ADSL est pas mal non plus).
Dernier petit point tout de même, ce qui m'attriste au Maroc, c'est qu'on ne parle plus cet arabe chantant et imagé, cette darija de Nass el Ghiwane et ces phrases proverbiales de nos grand-mères. Et quitte à parler français, autant le parler correctement, ce qui ne veut pas dire sans accent (j'ai longtemps vécu avec un Guinéen à l'accent prononcé et je trouvais ça plutôt charmant). Voilà, ah si encore un chose...je n'ai à aucun moment parlé de ringardise dans mes billets, je comprends qu'à la cinquantaine ce soit une de vos principales préoccupations, mais ce n'est pas une raison pour me faire écrire ce que je n'ai pas écrit. De toute façon, ça ne sert à rien, vous lirez toujours ce que vous avez envie de lire et qui vous confertera dans vos certitudes.

12:30 AM  
Blogger Roumi said...

@douda : ma pauvre chérie, tu as fait une grave erreur, erreur de débutante dans la blogosphère... Attends, je t'explique...
tu fais preuve d'humour et tu manies le second degré... mais tu es folle ou quoi... ??!!
Tu te rends bien compte de ce que tu fais ?
Tu ne sais pas qu'il y a des gens sans humour et même des gens sans esprit qui visitent parfois nos blogs ?
Tu ne sais pas qu'il faut une prépararation physique et psychologique pour visiter ton blog ?
Tu sais pas qu'il y a des écorchés vifs qui sombrent immédiatement dans l'émotionnel, dans le pathos, ...
Tu ne sais pas qu'il faut préciser dans tes notes "humour", "rigolez", comme le font les chauffeurs de salle dans les émissions télé.
Comment veux-tu qu'on s'y retrouve franchement ? Tu n'es pas raisonnable ! Non, ne dis rien... tu n'as jamais su être raisonnable... je te l'ai toujours dit... Arrête tes conneries tout de suite, Douda ! ça suffit maintenant !
A partir d'aujourd'hui, tu dois faire seulement des notes chiantes, volant à 10 centimètres d'altitude... allez, 15 si tu préfères !
[précision aux non comprenants : ce message est du deuxième degré ou + si affinités avec zigomatiques]... Tu vois Douda, il faut sous-titrer tes notes ! "Applaudissements !"

1:44 AM  
Anonymous Anonyme said...

@chakazoulou

Mais tout ceci n'est que fiction, je dois le rappeler: Douda n'est en fait pas une jeune fille, elle n'a pas 28 ans, n'est pas un abricot non plus d'ailleurs... non, c'est un groupe d'amies d'une soixante d'annees qui a decide de creer un blog et laissent courir leur imagination fertile. Elles se reunissent tous les apres-midis et ecrivent a 2x4 = 8 mains. D.O.U.D.A. stands for "Desperate Oause Uaife but Dedicated Authors" (en anglais, comme vous le conseillez !!). Tout n'est donc que fiction, je disais, pour notre grand bien et plaisir, nous, lecteurs.

Maintenant, respirez.
Merci.

5:01 AM  
Blogger Chakazoulou said...

K. Said,

Merci de t'inquiter pour ma respiration. Franchement,je respire tres bien. C'est normal, malgre ma ringardise et mon age tres avance, je contuinue a faire des kiolometres de natation et de marche...

La seule ombre au tableau, c'est que je fume des cigares... Douda, pourra trouver une autre fleche a son arc pour me rendre l'appareil et me traiter peut etre cette fois -ci de bourgeois ou de je ne sais quoi...et moi pour la pister...

Non, c'est pour le fun et sans rancune.

Salam

Chakib

12:32 PM  
Anonymous Anonyme said...

Hello Douda: Roumi et Chakazoulou ont tous deux raison, a leur maniere. Chakazoulou a fait une bonne critique, je pense qu'il aime votre style, mais n'est pas d'accord avec le contenu et donc vous a offert un feedback rien de mal a cela (un peu railleur, mais pas hargneux). J'aime bien ce qu'il dit et j'aime ton billet aussi. Roumi makes a good point: "faut preciser humour"..."rigolez." tu decortiques bien la realite marocaine, mais tu fais aussi dans le stereotyping, seulement sans stereotyping il n y a ni humour, ni "catch"...alors je dirais que t'as du bon "catch" et que Chakazoulu a bien mordu a l'hamecon. Bonne semaine!

5:24 PM  
Anonymous Anonyme said...

Douda
Dans ce texte je trouve une dureté qui me fascine, que je cherche à atteindre (j'y arriverai bientôt d'après mon entourage)
Même si je trouve la dureté de ton ton et de tes jugements mille fois plus douce que la dureté de "supporter" l'amitié de quelqu'un pour faire de la résistance! Je trouve que c'est tout aussi faux que de se marier pour le cadre social.
Mais mettons ça sur le compte de ta jeunesse révoltée!

Sinon cette ISCAE n'en finira pas de m'étonner, une étude sociologique sur ses lauréats nous enseignera beaucoup sur "nos cadres"

Bonne semaine

11:56 PM  
Anonymous Anonyme said...

http://www.americanart.si.edu/collections/exhibits/hopper/p22-hawks.html
Partante ?
Sans ton amie expert-comptable, cela va sans dire !

Omar

6:18 PM  
Blogger Douda said...

Roumi, merci pour le sous-titrage. Je dois penser à un avertissement du genre : réservé uniquement aux adultes pas trop cons, dotés de préférence d’un minimum d’humour, non-amateurs de mièvreries et d’histoires qui finissent bien….mais bon, j’y crois pas trop parce que les cons sans humour ne se reconnaissent pas, sinon ils le seraient moins…cons. (Je ne dis pas ça pour vous Chakazoulou, mais pour les dizaines de commentaires anonymes que je ne publie pas)
K, « Desperate Oause Uaife but Dedicated Authors », j’adooooooooooooore, mais tu n’aurais pas dû lever le secret. C’est beaucoup moins glamour maintenant et mes histoires de cul ne feront plus bander personne.
Chighaf, y avait quand même de bonnes choses à l’ISCAE : le campus mixte et la piscine, vais pas cracher dans la soupe.
Omar, c’est joliment demandé en tout cas.

9:32 PM  
Blogger Chakazoulou said...

J'ai juste une question a vous poser Douda. Avez vous lu mes posts chez Loula ou visite mon blog?

Je crois que les formules a l'emporte piece et la suffisance -meme si vous m'excluez de la farternite des connards- n'ajoutent rien de positif dans un echange de commentaires. Ce n'est pas faire dans la mievererie quand on ne meprise pas ou quand on evite d'insulter ou d'attaquer les. Quand on ecrit, il faut accepter d'etre critique. Mais si on croit qu'on a atteint le sumum et qu'on est au dessus de toute critique, la, on finit par ne plus se remttre en cause et devenir la vraiment con.

Je vous renvoie aux reponses de Loula aux anonymes qui l'ont agressee. elle a repondu de la maniere la plus intelligente qui soit

Quant aux hagiographes et aux specialistes du second degre, je crois qu'ils doivent plutot planer du cote de la 3eme dimension.

Cordialement

Chak

11:21 AM  
Anonymous Anonyme said...

Somptueuse description.
Tu es bonne pour le roman social (avec sexe).

6:17 PM  
Blogger Douda said...

Merci oh maître Skoteinos. Mes joues, bien que mates, rosissent de plaisir, et ma tête turgeSSe…Tu remarqueras que depuis que j’ai découvert tes mi-turgescences, je ne cesse d’en user pour donner du relief à mon verbe.

8:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bsr Douda,
Sympa la note, elle rappelle bien des Choses...ouups des gens :)
L'ISCAE de tous les contrastes, l'ISCAE de toutes les folies, l'ISCAE de tous les malheurs, l'ISCAE de tous les spécimens ...
En tt cas, je pense (et ce n'est que mon avis) que l'Expert-Comptable a son propre opinion sur toi, vérifie si elle a un blog ;)
En tt cas, j'ai apprécié ce post comme j'ai apprécié d'autres notes sur ton blog.
Bonne soirée et au plaisir de te relire ;)

11:51 PM  
Blogger Roumi said...

@douda : je suis l'un de tes hagiographes... et fier de l'être.
Ah oui, j'espère que tu avais apprécié ma fausse scène de ménage du commentaire précédent ; c'est une mise en situation pour ta formation continue... on fait ce genre de chose dans les stages d'entreprise je crois. :-)
Ah oui sinon je ne crois pas non plus que le sous-titrage soit une bonne idée... je ne dis pas toujours que des choses intelligentes tu sais. :-) surtout à minuit... il est temps d'aller me glisser dans ce lit vide. :-)

12:19 AM  
Blogger Douda said...

Bonsoir Amine,
l'ISCAE remonte à très très loin maintenant et je n'ai pas forcément envie de recréer le lien.

Bonne nuit mon Roumi, même que j'ai de la chance de t'avoir, hagiographe ou critique, tu as tous les droits.

12:55 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home