Dommage collatéral
Le choc thermique est violent mais des restes de volupté me tiédissent la peau. Presque-saturation des sens, le presque c'est cette mélancolie de quai de gare. Un week-end, c’est le temps qu'il faut, à peine assez mais juste pas trop. Dommage collatéral, ma plume est en panne sèche. Trop tendre pour cracher son encre acide. Vais devoir attendre qu'elle se recharge à la grisaille parisienne.
posted by Douda at 1:59 PM
27 Comments:
La grisaille étant assez dense et, qui plus est, particulièrement pleine de flotte aujourd'hui, je ne suis pas très inquiet quant à l'actuelle trop grande tendresse de votre plume.
Bonjour Aymeric, j’en profite pour vous remercier pour le lien. Que j’ai découvert la semaine dernière, en même temps que Google Analytics. Selon les dernières statistiques, je vous dois 10,5% de mes visiteurs ! ! !
Mais, tout le plaisir est pour moi Douda.
@ ma douda : moi aussi tu sais j'étais triste devant cette grisaille, surtout hier lundi.
Je cherchais le ciel par la fenêtre du bureau et je ne voyais rien, sauf la figure d'un ami auquel je pensais et qui me manquait.
Tu m'as manqué aussi. :-) Je suis content que tu écrives même si tu ne sais pas trop quoi. Ma plume à moi n'est pas en panne ; c'est une chance. :-)
En mal d'encre acide? Mais, diantre! Fi de la grisaille parisienne... Et pourquoi, chère Douda, ne pas nous aider un peu à oublier que dehors, c'est l'hiver depuis des semaines, alors que l'automne n'a pas même encore commencé...
Sinon on attendra. Je serais bien le dernier à encourager l'usage de plume sèche : ça fait un bruit insupportable quand on les racle sur un blog...
@ Roumi
bonjour petit ange, j'espère que le soleil t'a requinqué.
@Dr Dave, je n’ai pas vu ton nom au prochain Paris Carnet, moi qui voulais venir compter les rides, faute de pouvoir compter les bougies…Du coup, je me tâte…
@douda : le petit ange va mieux. :-)
Tu te tâtes... quel gâchis... mieux vaut une plume dans l'encrier.
Petit ange grivois,
La plume dans l’encrier, le biscuit dans la menthe, tu ne rates aucune occasion de glisser ta langue dans la fente de mes mots…est-ce que je me trempe ?
@douda : non tu ne te trompes pas. J'aime rebondir sur les mots coquins à défaut de rebondir sur les sommiers. :-)
T'en as râté un, c'était trempée ;-)
@douda : tu es trempée oui !!!!
Tu es une p'tite fleur trempée par la rosée de l'aurore qui te faire resplendir telle une perle. :-)
Diantre, tu te déplacerais uniquement dans le but de me voir en chair et en rides? J'espère que non, ce serait bien trop de pression pour mes frêles épaules. Moi-même je me tâte aussi, et cela n'a rien à voir avec ta venue, mais avec la difficulté de me libérer de mes obligations (c'est la rentrée au collège bientôt et Maman a dit que la troisième, c'était sérieux).
En même temps, pour le plaisir de croiser le vieux croûton qui écrit ces lignes que je prends tant de plaisir à lire, peut-être ferai-je un effort.
J'étais venue chercher un sourire chez Oh didoudidouda, mais je la trouve toute tristounette.
Toute trempée? Hi hi Nos libidos sont au beau fixe du baromètre de ces messieurs! ;)
bizz
@Roumi, c’est une nouvelle version d’histoire d’O ?
@Dr Dave, t’inquiète, c’est pas très loin de chez moi, donc ce ne sera point trop pénible pour mon grand âge. Si tu viens, je ramène mon arrière petite-fille, elle a 12 ans mais très précoce (surtout au niveau des seins), je crois que vous allez bien vous entendre.
@Chris, ma chère, je suis confuse, d’autant plus navrée de te décevoir que tes textes m’ont comblée. On ne peut pas laisser de commentaires alors je te remercie ici, et je conseille le détour en passant à tous mes visiteurs.
@douda : ben non c'est pas histoire d'O. C'était juste des paroles poétiques pour toi... j'ai fait un bide apparemment. :-(
Mlle Douda,
Droit de mot
Par le présent commentaire je tiens à informer l’assistance que derrière cette plume aiguisée se cache un Robin des Mots.
Roumi est un terme centre nord africain plutôt républicain que monarchique. Lâché ainsi lors d’une soirée entre copines dans l’innocence de l’amitié…
Que voila t-il pas ? le larcin linguistique, le vol, l’outrance.. Après s’être approprié les tajines …les mots…
@ ma créancière outrée
Tahya Djazayer, ce ne sont pas que les mots que j te dois… Tu n’oublies pas que c’est grâce à toi (grâce ?) que je l’ai rencontré, mon roumi….alors alors comme cadeau empoisonné ;-)
@Roumi,
Mais non, pas de bide entre nous mon ange, juste des ailes.
Voila , je le savais je suis responsable … c’est l’histoire qui se répète … et si il y’a du shit au Maroc c’est ma faute aussi …
Je ne sais pas si ma curiosité est légitime ou non, mais elle est, et j'aimerais bien en savoir plus sur les circonstance de cette rupture du jeûne et sur les suites à en attendre.
L'important de ce corps-raccord (?) était-il de retrouver (si j'ose dire) "foi en l'homme" [je parle évidemment ici de l'homme au sens chromosomique] ?
Deuxième question plus générique (qui concerne d'ailleurs tout burpeur) : quelles démangeaisons te poussent à nous donner à lire ?
@Tahya Djazayer, je ne t’en veux pas tu sais, je suis prête à signer le pacte de l’amitié maroco-algérienne…
@Comme Une Image,
J’y travaille à ton compte-rendu (pas vraiment compte-rendu mais bon). Un peu de patience, si Allah et l’inspiration veulent bien, je le posterai ce week-end.
Sinon, pour la dernière question, la motivation, c’est l’écriture évidemment. Loin de moi la prétention que ce qui se passe dans ma petite vie soit digne de marquer les anales (et les annales aussi) mais je n’arrive pour le moment à écrire que sur mon cul (j’arrive pas à taper debout). Et c’est là que se pose cette fameuse question que tu as évidemment déjà évoqué sur ton illustre burp : jusqu’où on peut aller dans nos récits égotistes sans risquer de mettre en péril l’anonymat. Sans verser dans la paranoïa, je suis obligée de censurer certains détails pour que les personnes que je décris ne soient pas reconnues (en plus comme c’est des portraits pas très flatteurs, j’ai quand même des scrupules).
A part ça, j’espère que ton déménagement se passe bien (tiens voilà un autre indice que tu as laissé filer ;-)
Non contente d'exposer ton licencieux, quoique délicieux, postérieur litéraire aux virginales mirettes d'un lectorat en bas-âge, tu envisages le détournement de mineure avec condition aggravante (autorité arrière-grand-parentale oblige)... Comme si j'avais pas suffisamment d'ennui avec Interpol comme ça...
En plus, la pauvre petite risquerait de s'ennuyer à mourir : sorti de l'écriture, je bafouille, je bégaie et je ne bois même plus depuis que je suis rentré dans les ordres.
@douda : bonjour ma fleur chérie. :-)
@ Dr Dave, je voulais juste rendre service et t'offrir une distraction mammaire, mais si tu craches dans la harira...
@AG, j'avais pensé à immigrer au Quebec mais l'hiver polaire m'a refroidie. Je devrais peut-être penser à une immigration partielle, que l'été, vous avez une formule de ce genre pour les frileux?
Douda : loin de moi l'idée de vouloir cracher dans la harira. Nous prenons volontiers toute occasion à distraction mammaire, et cela d'autant plus que c'est un plaisir simple et qui n'engage [en général] que peu d'effort.
Mais...
Il me semblait d'avoir posté un commentaire (élogieux et ému) il y a quelques jours...
Alors je te renouvelle mes éloges émues.
(j'avais choisi cet article pour son côté presquien)
Ma chère presque, tu m'as bien gratifiée d'un commentaire élogieux à m'en faire rougir, mais c'était chez Comme une image. En tout cas, ça fait du bien en cette semaine presque morose.
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