samedi, septembre 02, 2006

Mon amour carte postale


Un an après notre tentative avortée, on sait tous les deux l’impossibilité d’un quotidien partagé. Ça tombe bien, je ne veux pas, je ne veux plus d’un homme du quotidien. Juste des hommes de passage, sans s’attarder. Pas d’hommes consistants qui prennent trop de place, toujours des pages à tourner.
En le laissant tout triste dimanche, j’ai tout de même eu un pincement de nostalgie. Attendrissement de quai de gare, après un week-end à s’aimer, coupés du monde. Et pour moi la découverte de la France profonde, où il fait bon pénétrer. Nature luxuriante pour mes yeux citadins, vaste terrain de jeux pour ma nature luxurieuse.
Si beau, mon amour carte postale, si beau mais déjà usé. A 34 ans, un mélange de vieillard émoussé et d’enfant pas encore sevré. Sa mine d’anémié, ses besoins subits et urgents de sieste à n’importe quelle heure, comme une batterie déchargée. Etrange métabolisme qui somatise à la moindre contrariété. Corps transparent, baromètre de toutes ses angoisses. Angoisse de vivre, de jouir, de se dépenser, de s’épuiser. Et puis cette manie de s’ausculter les hormones comme une gonzesse mal réglée. Presque aussi pathétique que d’indexer ses humeurs à l’horoscope.
Pourtant si beau, dans sa pâleur de déterré. Foi de mon ami homo, qui a le goût exigeant de son sexe. D’ailleurs y a qu’à se promener dans le Marais, moi si petite accrochée à son m88 convoité. Même pas fier, plutôt gêné. Presque toujours gêné. Embarrassé par ses longues jambes, sa situation de privilégié. Passe son temps à s’excuser, à se dénigrer : " je dois te sembler si fade… ". Ses sensibleries de torturé s’accordaient mal à mon cynisme enjoué. Merci et pardon ne faisant pas partie de mon vocabulaire amoureux, je ne comprenais pas sa langue faite de contrition et de reconnaissance : " excuse-moi pour hier, excuse-moi pour ce matin, excuse-moi pour demain… ", j’avais beau mettre ça sur le compte de ses racines catho, je ne me sentais pas l’âme d’un confesseur. Et puis " merci d’avoir appelé ", " merci d’être passée ", comme si ça n’allait pas de soi, comme si je remplissais mon cota de BA. Il lui fallait du temps pour prendre de l’assurance et moi j’étais trop pressée.
Pourtant, je lui dois de vrais moments de bonheur. Quand il laissait son angoisse de vivre à Paris et qu’il sortait son insouciance du garage, une virilité flambant neuve que j’enfourchais le temps d’un week-end, et d’un week-end seulement. Avec lui, j’ai découvert la France des guides touristiques. Etretat, Honfleur, Crotoy, Sarlat…nos promenades à La Rochelle, nue sous ma robe et ses mains qui flânent sur mon cul, nos baises dans les champs à ciel ouvert, jouissance décuplée par le risque d'être découverts, là pour le coup, siestes méritées. Et nos réveils complices, nos tendres matinées où il me raconte une autre France, celle que je n’ai pas lue et que je n’ai pas encore pris le temps de découvrir. Je pourrais l’écouter pendant des heures me lire " Le Petit Prince ", ou ses romans de Zweig dont je ne raffole pourtant pas. J’aime ces moments où les rôles sont inversés, moi passive et lui maître incontesté, les seuls où sa voix n’hésite pas, ne s’excuse pas, et que les mots s’articulent.

44 Comments:

Blogger Roumi said...

@douda : mais si ! Tu veux bien d'un homme au quotidien ; j'écris presque tous les jours sur ton blog. :-)
Bon c'était émouvant ce texte ; ça me semble un peu irréel à moi le petit ange vaguement innocent.

11:20 PM  
Blogger Douda said...

Roumi, mon chéri, t'es mon ange au quotidien, c'est pas pareil.

12:35 AM  
Anonymous Anonyme said...

Pas facile à commenter tes postes.
Je vais quand même tenter un coup sans mouiller la barque pour longtemps.
Se déshabiller jusqu’au PDQ pour mieux pénétrer un talent de ton calibre (parole d’un critique nul) somme un courage outre portée de bien des âmes. Mûrir.. Ah mûrir!..

De ma fenêtre je vois un ciel en rage de dent, un orage sec qui n’arrête pas de venir. Let the sky fall!
J’adore ton ancre.
Ose être différente.
Gare aux jugements précoces!
Moh :)

1:39 AM  
Anonymous Anonyme said...

Douda, est-ce moi ou il y a chez toi une certaine prédilection pour les pieux (pas de jeux de mots graveleux, allons, je vous en prie) ?
Prendrais-tu un plaisir particulier à corrompre le roumi de tes appâts hérétiques ? Où est-ce au contraire l'attrait du Franc conquérant et de la reconquista sauvage ?

3:14 AM  
Blogger Doomu Rewmi said...

Tu nous avais promis le retour d'acidité dans ta plume. Je graignais un retour gastrique. Je decouvre comme à chaque fois un retour lucide.

Oui, désolé, t'es pas acide. Seulement lucide. Il parait que trop de lucidité fait mail, que c'est pour cela que les cons sont heureux. Mais ici la lucidité te permet de finir sur le ton heureux de celle qui sait ce qu'elle a, meme si c'est peu...

Cela dit, comme je disais à une amie qui desespère de trouver l'homme qui l'emerveillera, tu devrais peut etre laisser ta lucidité au garage si tu veux vivre un conte de fée. Il faut te laisser promettre la lune et y croire, que je lui pontifiais.

Je recidive ici.

Douda, peux tu encore te laisser bercer d'illusions? Comment dormiras tu sinon ? Comment reveras tu ?

7:36 AM  
Anonymous Anonyme said...

"une virilité flambant neuve que j’enfourchais le temps d’un week-end" Ah ça j'adore. Je suis hyper-sensible aux mots, aux phrases bien roulées. J'imagine l'homme-vélo sans selle (mais avec piment) qu'on enfourche...hum, chaude image.

J'aime bien cet érotisme, cette sensualité teintée d'humour, de recul aussi qu'il y a dans tes textes, tu me plais. Je suis hétéro. *Elle rit*

Je voulais te dire: In memoriam est mon receuil virtuel. Mais Sperenza est le doublon blabla. Je te laisse la clé.Merci pour le lien, je te linke bientôt, je suis en train de faire d'importantes modifs sur le code de Sperenza (pavé liens).

Bises Douda

9:31 AM  
Blogger Roumi said...

@douda : ton chéri te remercie.
Euh ça veut dire quoi "c'est pas pareil" ? J'ai l'impression de n'être qu'un ange... je suis un homme aussi... c'est bizarre, beaucoup de femmes me disent que je suis un ange... un intouchable donc je suppose.
Ben j'espère qu'une femme une fois dans ma vie d'ange me permettra de faire la vidange de mon vit d'ange.
Elle vient de loin cette formule... faut bien que je la sorte un jour (je parle de la formule !). :-)

10:06 AM  
Anonymous Anonyme said...

salut Douda,

en gros, tu cherches un mec fort, fier, sûr de lui, qui soit aussi sensible, tendre, romantique ?

Désolé Mademoiselle, ce modèle n'existe pas dans ce coloris.

Peut-être en cherchant patiemment dans les brocantes, on sait jamais ?

12:52 PM  
Blogger Douda said...

@ Moh, pas facile de répondre à ton commentaire ;-) Merci d’être passé.

@Dr Dave, je mène aussi mon djihad, à mon corps défendant.

@Doomu, j’enlève ma lucidité avec ma petite culotte, heureusement que je la remets après. Ne t’inquiète pas mon cher, je n’ai rien d’une blasée. Et ce n’est pas sans tendresse que je dissèque mes amants…

@Chris « tu me plais aussi » rougit-elle, troublée dans son indéniable hétérosexualité. Merci pour Sperenza, un vrai plaisir de te lire.

@Roumi, tu me fais rire, mon petit ange. Je crois qu’il est temps de chercher une femme pour ton vit, en attendant la femme de ta vie…

12:59 PM  
Blogger Douda said...

@Ermo, tout est dans le dosage. Je ne veux pas d’un mec qui ne s’aime pas assez, et j’en ai bavé des mecs qui s’aiment trop.
Mais cherche bien , au fond du rayon… l’homme au charme discret là… qui ne saute pas aux yeux… réservé ? ah non je le veux !

1:08 PM  
Blogger Roumi said...

@douda : ravi de te faire rire ma douce fleur. :-)
Euh moi j'aimerais bien trouver directement la femme de ma vie ; c'est que je me fais vieux et ça devient urgent. :-)
Ah oui j'ai vu que tu parles "au fond du rayon… l’homme au charme discret là… qui ne saute pas aux yeux… réservé". C'est marrant, j'ai l'impression de connaître ce gars.

Belle fleur parfois je soupire
Imaginant ton délicat sourire ;
Je devine ton parfum ennivrant
Celui qui me rend chancelant.
Mes doux rêves me conduisent
Quand tes charmes me séduisent
Et je ne formule nul autre voeu
Que celui d'être ainsi heureux.

2:05 PM  
Anonymous Anonyme said...

Mon travail, qui n'en était pas un, mais joie pure, méritait-il donc votre opprobre? Qui y-a t-il qui n'ait pu vous soulever ? Je vous salue d'un sourire par-delà l'Atlantique.

3:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

Douda,
tes mots me touchent de plus en plus
me trimballent entre sourire et oeil just humide,
tes émotions
ta sensualité
ta sincérité
ta sensibilité, surtout

et comme ce n'est pas de l'amour, je peux dire, merci

10:51 PM  
Anonymous Anonyme said...

J'adore la précision avec laquelle tu écris. C'est concis et tranchant sans jamais tomber dans le revenchard aigri. Franchement jubilatoire.
Ca me touche beaucoup.

4:00 AM  
Blogger Douda said...

@Roumi, mon grand ro(u)mantique, à force d’idéaliser les femmes et de les confondre avec des fleurs...tu n'es pas près de butiner…

@Stefan Zweig, je ne vous dois peut-être pas d’extase littéraire mais d’autres extases certainement, alors merci tout de même.

@ma petite brune, et moi je t’aime alors je ne te dis pas merci.

@aleph, comme la première lettre de mon alphabet. Repasse quand tu veux et tu peux même ramener le ba, plus on est de lettres, plus on jubile… (Pou les non arabophones, l’alphabet arabe : aleph, ba, ta…)

11:19 AM  
Anonymous Anonyme said...

Abominable cruauté de femme : il te faut un bon tour de vis, et vit.

11:23 AM  
Blogger Douda said...

Ah, Skoty de retour. Un tour de vit pour me visser ? Je ne demande pas mieux …Mais doit être vaillant le vit, sans vice de fabrication…

11:31 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ Ermo >
Je n'ai pas vraiment lu dans les billets de Douda la description du modèle souhaité, éventuellement en négatif les caractéristiques à proscrire. Encore que, elle parle des hommes avec qui elle a vécu/couché ; faut donc croire que ces caractéristiques n'étaient pas rédhibitoires ou du moins pas suffisamment apparents pour l'être "at first sight".

En outre, je te trouve assez présomptueux de dire que le modèle n'existe pas ; il n'est pas dans ton stock, voilà tout ;-)

(Enfin, on espère - pour elle surtout - que Douda n'espère pas/plus trouver ici bas la perfection.)

@ Douda >
Ah ! Merci de m'exaucer ! Je voulais en savoir plus sur ce week-end, je suis comblé. En outre, je retrouve vives les qualités de ta plume : d'un côté la pointe qui écorche, de l'autre la douceur qui caresse.

[ Je note in petto : faire gaffe aux siestes non crapuleuses ]

11:57 AM  
Anonymous Anonyme said...

mais Douda tu veux me faire rougir ou quoi??!!
en tout cas c'est réussi!
mmm
pas merci donc!

12:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

Un maître saurait-il s'accomoder d'une maîtreSSe ? C'est contre nature.

1:07 PM  
Blogger Douda said...

@Comme un empêcheur de fantasmer en rond, mais si que je l’espère mon prince charmant, même que je l’ai commandé dans le catalogue La Redoute et qu’ils sont juste en rupture de stock.

@Skoty, une maîtreSSe ne saurait en tout cas s’accommoder d’un sous-verge…

2:51 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je vois... C'est donc le Djihad, un roumi à la fois...
Pitié que le monde ne compte pas plus de ferventes de ton genre, douce Doudha, il en serait assurément un endroit plus agréable à fréquenter qu'il ne l'est actuellement.

5:16 PM  
Blogger Douda said...

C’est vrai que je mets toute ma passion dévote au service de l’échange inter-cul-turel, mais il me semble, cher docteur, que tu me dépasses en dévotion et en inter-cul-turalisme…certains continents dérivent un peu plus depuis que tu y traînes tes envies luxurieuses...

6:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dévoué à la cause du rapprochement des sexes, je le suis indéniablement, chère Douda. Mais ai-je vraiment fait autant que toi pour l'inter-cul-turalisme, ça reste à voir. Mes envies luxurieuses sont bien trop académiques et cérébrales pour avoir un impact tectonique. Je suis avant tout un homme de sciences. Sottement sentimental, pour ne rien arranger.

Je ne dis pas que quelques entorses à la rigueur scientifique n'aient vu occasionnellement l'observateur interagir avec l'observé... que d'observations en explorations, d'explorations en perforations, il n'y eut pas quelques glissements déontologiques (bien lubrifiés heureusement).

Mais de manière générale, je ne suis que l'humble cartographe de mes désirs, discrètement colportés de cul-ture en cul-ture, qui ne saurait prétendre égaler même de loin l'ampleur de ton sacerdoce et le nombre de tes fidèles.

1:00 AM  
Blogger Roumi said...

@douda :
Voici un petit message original sous forme de dessin :-)

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9:25 PM  
Anonymous Anonyme said...

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....\.XXXXXX./....
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....XXXooooXXX....
....XXXXooXXXX....
.../.XXXXXXXX.\...
......XXXXXX......
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Pas évident à dessiner.

2:25 PM  
Blogger Roumi said...

@sktns : ouah... super beau ton dessin... dis moi c'est quoi... une pomme de terre... une croquette pour chien... :-))))
C'est pas beau de copier les idées des autres... et le résultat est bof bof... tu aurais dû tenir compte de l'effet de déformation entre le cadre où l'on écrit et l'aspect réel... c'est simple, il suffit de faire "aperçu" et on voit tout de suite si le dessin est acceptable ou non... t'as intérêt à t'entraîner un peu plus... :-)

@douda : il semblerait que l'image précédente soit celle d'un soleil ou d'une étoile... quant à la mienne tu as dû deviner de quoi il s'agit... :-)

3:01 PM  
Blogger Douda said...

@Roumi, mon ange, tu me rappelles mon amour adolescent ; ça remonte à très très loin…

@Skoty, mouais, très approximatif comme dessin…J’ai tout de même reconnu tes lèvres entrouvertes dans un sourire béat d’admiration… j’anticipe ou je conjure ?

3:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

Mince, ça c'est déformé au moment de la "publication"…
C'est comme un bisou, mais pas avec les lèvres (cf. les "plis).

4:07 PM  
Blogger NM said...

Douda, beau texte. Qu'est-ce que c'est beau un mec qui s'excuse, un mec au petit soin, un ponctuel des bonnes manieres! Je me demandais pourquoi mon mari "catho" etait si parfait? un bon coup-able!

7:30 PM  
Blogger camille said...

effectivement sk†ns, pas évident à dessiner... mais il suffit d'un tout petit peu d'imagination... quel souci du détail ! :-)

10:46 PM  
Blogger Doomu Rewmi said...

Ca y est Douda a avoué son age.

C'est celui ou l'adolescence c'etait il y a longtemps.

Celui on se souvient plus de son premier amour et parfois pas de son dernier non plus.

Celui ou on croit encore que la vie durera longtemps mais que c'est pas une bonne nouvelle.

C'est l'age lucide, un peu mélancolique, dès fois acide, parfois serein et qui quand il est heureux s'appele la maturité.

Je me trompe ?

2:18 AM  
Blogger Roumi said...

@douda : je te rappelle ton amour adolescent ? Que c'est touchant ! ça ne fait pas si longtemps que cela, n'exagère pas quand même ! :-)
Personnellement, je n'ai pas grand souvenir de mon amour adolescent. Je me souviens juste que j'aimais une charmante demoiselle en secret et qu'elle ne l'a pas su, enfin je ne pense pas.
Je croyais que j'étais un peu vieux... je croyais que j'étais devenu un adulte à l'âge de 10 ans... mais tu viens de dire en fait que j'ai conservé une part de mon âme d'enfant... et toi aussi d'ailleurs ! :-)
Finalement ce n'est pas si mal, enfin je crois... on reste toute sa vie un peu un enfant par certains aspects de notre comportement.

10:27 AM  
Blogger Douda said...

@Doomu, ne pas se souvenir de son premier amour OK c’est prescrit, mais du dernier, faudrait pour cela qu’il soir périmé depuis longtemps, que je sois périmée aussi. Ce qui n’est pas le cas, à part dans certaines contrées où je n’ai de toute façon jamais été hallal.
Oui, la vie durera longtemps mais c’est une excellente nouvelle, tant d’amants à croquer, d’emballements à déballer, de désillusions à coucher, d’embrasements puis de cendres à disperser…
L’âge de la maturité peut-être, de la sagesse sûrement pas, une boulimie adolescente encore (n’est-ce pas Roumi ?) entrecoupée des inévitables écœurements qui me font tout vomir, tout vider pour plus mal recommencer.

@Roumi, ça ne fait peut-être pas si longtemps, mais tant de foutre a coulé sous le con depuis…Et puis tu me le rappelles parce que lui aussi me faisait des dessins, jusqu’à ce que je con-prenne et que je n’ai plus besoin de dessins.
Bises mon ange.

12:26 PM  
Anonymous Anonyme said...

"tant de foutre a coulé sous le con depuis…"
J'adore cette phrase et vais m'en gargariser une bonne partie de la journée.

12:59 PM  
Blogger Douda said...

Cher Aymeric, vous pouvez même l’avaler. Pourquoi s’arrêter au minimum syndical ? (Oui d’accord, tout ça pour vous dire que je vous lis, mais que je ne laisse pas de trace parce que ce n’est pas le registre que je maîtrise du haut de mes trois ans d’observation de la société française)

2:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

Minimum syndical...
Disons plutôt crainte d'être rassasié d'amuse-bouche.
Très flatté que vous passiez parfois chez moi ceci-dit.

5:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Vous pouvez même l'avaler"

Eclat de rire!

Ah ça fait du bien. Douda devrait être remboursée par la sé-cul: c'est un remède miracle!! ;)

Bises

5:20 PM  
Blogger Doomu Rewmi said...

Terribles tes phrases, Douda. Terribles.

Ok, je me suis trompé sur ton age. Ce n'est pas la maturité c'est la sagesse. Mais précoce.

5:41 AM  
Blogger Roumi said...

Mille bisous ma p'tite fleur. :-)

10:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Question :est-ce qu'au moins on se rencontre, dans ce club de rencontres ?

10:25 AM  
Blogger Douda said...

Skoty, non seulement on se rencontre mais on partouze gaiement, ça te dit de te joindre à l’orgie ?

Oui bon, au risque de niquer le sex-appeal de ce blog, la vraie réponse est non. Je lancerais bien aussi une rencontre mensuelle Douda-carnet, mais je crains qu’entre les prétextes qui ne tiennent pas la route (« excuse-moi je suis à Tsukuba, Dakar ou Montréal, je t’aime bien mais pas au point de me taper 15.000 kilomètres pour voir le Khôl de tes yeux ») et les fantasmes (fleur, homme, trans, vieille, blonde à gros seins…) qui ne supporteraient pas la confrontation à ma réalité charnelle, il n’y ait pas grand monde…on risquerait de se retrouver en tête à tête, ce qui n’est peut-être pas souhaitable.

12:29 PM  
Blogger Roumi said...

douda ma chérie, on va bien finir par se voir, tu ne penses pas ?! Et tant pis si je te prends pour une fleur. :-)

P.S. : d'ailleurs les fleurs, on peut respirer leur parfum, les caresser tendrement et même les effeuiller et retirer les épines quand il y en a. :-)

12:50 PM  
Anonymous Anonyme said...

Fausse modestie : tu sais comme moi les dizaines de suffrages qu'emporterait la perspective d'une entrevue avec ton lectorat priapique — que je ne te souhaite pas u-niquement constitué des pères de famille assez peu versés dans la compromission.

5:02 PM  

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