mardi, septembre 12, 2006

Mon amour d'ébène


A chaque fois que je vois un bébé noir, je pense à lui. Le seul qui m’ait donné envie de lui pondre un gosse, moins parce que je me sentais prête à materner que parce que lui est un père né. Peut-être aussi pour lui rendre un peu de ce qu’il m’a trop donné. Un bébé et on est quitte, mon bébé, un bébé et on se quitte?
Son corps d’ébène sculpté, sensuel presque malgré lui, sensuel au point de m’inhiber. Avec lui, j’avais la paresse d’aimer. Son corps magnifiquement ciselé, je le trouvais presque trop beau pour le profaner. Peur de le banaliser à trop en jouir. Si peu sûre de le mériter. Pour lui aussi, le sexe devait rester une récompense, tellement pas une routine. Non, baiser tous les jours est un luxe d’occidentaux. Nous devions rationner la volupté. Pas le temps dans notre vie d’étudiants-tiers-mondistes fraîchement débarqués. Entre les cours, les petits boulots, les grands projets, nous n’avions pas d’énergie à gaspiller. Il stimulait ma gnak, celle qui est redevenue sans lui indolence d’enfant gâté. Nostalgie de nos mois de vaches maigres, quand on manquait de tout et qu’il ne me laissait manquer de rien. Son don de sublimer le quotidien, de faire d’un plat Leader Price un vrai festin.
Mon homme trop parfait. De l’Afrique, il avait la couleur, l’accent si peu discret, mais un je ne sais quoi de blanchi. Peut-être dans cette discipline ascétique, si peu naturelle, cette rationalité qui essayait toujours de prendre le dessus. Une forme d’austérité l’a colonisé. Il avait l’insouciance grave comme s’il avait grandi trop vite, ou né déjà adulte. Il se contenait, même ses abandons étaient contenus, comme de peur de voir la bête se réveiller. Je voulais la voir, la bête, je voulais le connaître, mon étranger. Après deux ans de vie commune, je ne savais presque rien de son pays, de son histoire, juste des bananes frites qui me donnaient la nausée. Nous étions intimes pourtant, de cette intimité qui rend les moments les moins glamours touchants. Si peu Belle du Seigneur, si vraie, si crue, jamais personne ne m’a vue dans une laideur aussi nue. Son amour avait quelque chose de maternel, d’inconditionnel, d’aliénant aussi. Sa force m’affaiblissait, m’empêchait de grandir. Je me reposais de tout mon poids sur sa roche, si sûre que sa matière ne pourrait jamais s’effriter. Et pourtant. Force factice. De nous deux, il était de loin le plus vulnérable mais je n’ai pas su le voir, je l’ai vu trop tard. Sa souffrance, je ne l’ai pas senti enfler, et sa dépression, je n’ai rien pu y faire. Juste sauver ma peau parce qu’il me le demandait. Parce qu’il refusait de m’entraîner dans sa chute, de me faire sombrer. Je lui en ai voulu de n’avoir jusqu’au bout rien voulu prendre, rien me laisser donner.
Désemparée, incapable d’affronter la vie sans ses crêpes, ses massages de pied. Toutes ces nuits à pleurer, orpheline de ses bras, comme un enfant terrifié. Je n’ai compris qu’après, bien après, que ce sevrage m’a rendu ma liberté. Celle d’apprendre à m’aimer, sans avoir besoin de l’autre, du regard de l’autre pour confirmer.

59 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Un roumi Noir, ça existe ?
[Le titre, ça fait un peu romance ambiance coloniale entre la fille du capitaine Smith et le nègre jardinier]

9:42 AM  
Blogger Douda said...

Oui t'as raison pour le titre, j'aurais dû mettre un truc du genre: "la bite noire que j'ai sucée". T'as d'autres propositions?

9:55 AM  
Anonymous Anonyme said...

Dans ce cas, et, à la lumière d'éléments biographiques glanés ici, tu aurais pus opter pour un « La bite noire que j'ai TRÈS BIEN sucée ».

Sinon, je ne saurais te dicter ton texte, chère enfant.

10:08 AM  
Blogger Douda said...

Ce serait plutôt "que je n'ai pas ASSEZ BIEN sucée" puisqu'elle m'a échappée.

10:33 AM  
Anonymous Anonyme said...

Une queue, fût-elle bien sucée, est vouée à suivre le cœur véléitaire de son propre maître.

Et puis, tu sais, dans la succion, il y a quelque chose de carnivore, de vorace, une substance que l'on ôte, une prédation etc.

Bref, dans une certaine mesure, sucer, c'est trop prendre (à graver dans le granit).

10:40 AM  
Anonymous Anonyme said...

Après on aura "Mon amour d'ivoire" et on se croira dans une chanson de Mc Cartney & Wonder.

Non, non, Douda, il est très bien ton titre. On ne peut pas tout ramener à une queue à sucer (surtout que tu ne précises pas s'il en avait une bien grosse comme dans les clichés).

J'aime bien, Douda, ces plongées que tu nous offres dans ton passé, comme autant de strates qui te composent.
J'envisage de te surnommer Mille Feuilles, désormais.

J'adore les sucreries.

11:34 AM  
Anonymous Anonyme said...

Je me permets de protester avec véhémence : qu'y a-t-il de si invraissemblable dans l'affirmation « les Noirs ont des plus grosses queues que les blancs » ?

La proposition « les asiatiques (les japonais en particulier) ont de petites queues par rapport aux Européens » est absolument vérifiable sur n'importe quel site pornographique.

Cela ne suffit pas à prouver que les Noirs ont de plus grosses queues que les Européens, mais atteste à grande échelle que les ethnies sont différemment (et, d'un certain point de vue inégalement) pourvues en matière de grosseur de queue.

Il n'est donc pas impossible dans l'absolu que les Noirs aient de plus grosses queues que les autres.

Reste à définir "Noir" : on entendra par là "Africain", car les créoles, coupés au Blanc, ont dû rétrécir de ce côté(bout)-là.

Ce qui empêche le bien pensant d'admettre aujourd'hui que les Noirs ont généralement de plus grosses queues que les autres revient au fait que le Noir fut (et reste parfois) envisagé — de ce fait même ?! — comme seule bête sexuelle et partant dépourvue d'entendement — combien de Nègres captifs ont-ils dû satisfaire les appétits féroces de monarquesses délaissées ?

1:02 PM  
Anonymous Anonyme said...

Te laisses pas impressionner par Stokeinos, le phénomènologue du cul: pour une fois qu'il n'y avait pas une seule bite dans ton (beau) texte, merde, quoi, fallait résister!
Sinon, passes donc au Balto vers 16h00, j't'offre un anis gras...
Briscouille la fripouille

1:09 PM  
Blogger Douda said...

Skoty, "sucer, c'est trop prendre", c'est là où on di-verge. Je con-çois que tu cherches la bête, la mante religieuse à tout prix; mais en l'occurence, ce billet ne répond pas au cahier de charges, désolée.

1:11 PM  
Blogger Douda said...

Comme un gourmand, je crois que je vais bientôt arrêter l'effeuillage, reste plus que les boucles d'oreilles pour me retrouver nue comme un ver (une douda).

1:20 PM  
Blogger Douda said...

Briscard, j'y serai, le p'tit blanc ne fait déjà plus d'effet, besoin d'un remontant.

1:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

je t'envoie des mots roses pour ton amour d'ébène...

2:25 PM  
Anonymous Anonyme said...

Vous avez tort de mépriser la science, les jeunes.

Pour répondre à Briscard, je pense, pour mon humble part, qu'il n'est rien de plus beau, dans la bouche (le cas échéant sous la plume) d'une femme que le vocable "queue".

2:35 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je proteste une fois de plus ! J'ai écrit : « DANS UNE CERTAINE MESURE, sucer, c'est trop prendre » !!

3:03 PM  
Blogger Douda said...

Presque amie, tes mots roses s'accordent bien à mon humeur, merci.

Skoty, c'est vrai que la mesure change tout, mais j'ai si peu l'habitude de mesurer.

3:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

Tu mesures plus au delà de 156 cm ?

4:26 PM  
Blogger Douda said...

ça c'est un coup bas.

4:33 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je n'ai pas dit que tu étais basse du cul.

4:44 PM  
Blogger Douda said...

Non, parce que j'ai du cul-haut.

5:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

En effet : toride, même vue d'en haut, dans la moiteur du métro.

6:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

'tain, vous faites dans l'Almanach Vermot maintenant ici? Faudra v'nir fair un tour au Balto: Bezo c'est son truc les blagues cochonnes et les jeux d'mots queutards!

6:15 PM  
Blogger Douda said...

Et après, on m'accuse de faire de la réclame.

6:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

La question étant finalement de savoir si Le Balto SUCE BIEN.

6:21 PM  
Blogger Douda said...

Euh, Briscard, je disais pas ça pour toi. C'est l'inconvénient des commentaires en différé, j'ai publié avant de lire le tien. Viendez tous au Balto, j'y passe la soirée. J'aurais besoin de quelqu'un pour me raccompagner quand je serai trop bourrée (je te laisse rebondir sur ça aussi Skoty, puisque tu ne penses qu'au cul aujourd'hui, dire que tu es quelqu'un de presque timide en vrai!)

6:49 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il ne me semble pas avoir beaucoup parlé cul aujourd'hui. Enfin, pas de ce que j'appelle "cul".

Quand à la timidité à laquelle tu fais allusion, je crois pourvoir dire — c'est en tout cas l'expérience intérieure — qu'il s'agit davantage de la manifestation d'une réserve de père de famille : ne pas se laisser entraîner au fond d'un regard, résister à un rictus pétillant de friponnerie et à une langue adorablement tirée d'entre les dents.

Tout ça parce que je suis un être faible, tu l'auras compris.

7:49 PM  
Anonymous Anonyme said...

Douda, j'aime beaucoup tes textes, mais j'adore particulierement celui la... ,je ne saurais dire pourquoi en plus sauf que que je le trouve beau tout betement ...

9:13 PM  
Blogger Douda said...

Merci Natty. C'est peut-être parce que j'ai pris le risque d'enlever le masque d'ironie.

10:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

tu devrais le prendre plus souvent ce risque :)

10:38 PM  
Blogger Roumi said...

c'était juste pour dire que j'ai rien à dire... enfin la note était belle mais les commentaires un peu vulgaires... je préfère y opposer mon chaste et religieux silence. :-)
Ah si j'ai noté quand même l'expression "comme s’il avait grandi trop vite, ou né déjà adulte". C'est bien moi ça !

1:09 AM  
Blogger NM said...

J'ai presque envie d'apprendre que vous vous etes revus et que vos coeurs battaient toujours a l'unisson...le billet est d'une telle profondeur que j'ai ressenti de la tristesse a la fin. Le titre est parfait!

2:12 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ sk†ns >
Les clichés trouvent généralement leur source dans une certaine vérité, et je conçois tout à fait que statistiquement la queue d'ébène soit plus volumineuse que la queue rosâtre elle même plus volumineuse que la queue jaune. Après les statistiques, il n'y a plus que des cas particuliers et c'est en ce sens que j'interrogeais Douda. Je le regrette un peu parce que les commentaires étaient orientés cul et j'ai avec facilité saisi le sens du vent alors que le billet lui-même était d'une autre tonalité.
Je suis tombé très récemment sur le blog d'un garçon qui annonçait bravement la couleur : 13 cm en érection. Je ne trouve que des statistiques contradictoires. 13 ici, 16 là, et ça ne précise pas les moyennes en fonction de la race.
Et puis contrairement aux apparences, c'est un sujet qui m'occupe, mais qui ne me préoccupe pas.

@ Douda > Après l'anisette, Lib et moi te proposerons un petit rhum pas dégueu.
On s'accroche bien sous la houle, on borde les voiles et on souque ferme pour passer le cap.

9:12 AM  
Blogger Douda said...

Roumi, moi qui comptais justement sur toi pour dé-cul-pabiliser.

Zalamoka, le pire c’est qu’on ne s’est jamais perdus de vue. Cette semaine, j’ai voulu couper les ponts pour de bon, parce que je ne supportais plus qu’une histoire qui a autant compté soit réduite à un échange de banalités au téléphone une fois par quinzaine. D’où le billet.

Comme un voilier, tu devais pas rester tranquille dans le coffre ?

10:58 AM  
Anonymous Anonyme said...

mais on prend le minibus ou le voilier??

je suis sidérée de voir que toutes les belles notes de Douda sont Qommentées... presque dommage!

2:35 PM  
Blogger Douda said...

Presque impatiente, d'abord le minibus (j'adooore ton minibus rose), le cheval puis le bâteau à voile.
Presque naïve, mes premières notes sont pratiquement vierges; mais après, j'ai compris le truc: je poste moi-même des commentaires dithyrambiques et je leur réponds,presque gênée. L'astuce vient de Comme sans scrupule qui en a usé et abusé avant que son burp n'ait la notoriété que tu sais.

2:54 PM  
Anonymous Anonyme said...

Relativement aux remarques formulées par ton lectorat sur les commentaires à cette note, je dirais sobrement ceci : un commentaire passionné, c'est comme goutte de sperme sur un beau cul : ce n'est ni « vulgaire » ni « dommage », nulle profanation : c'est une récompense, un hommage.
Amen.

2:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je découvre ton blog Douda et je trouve que c'est une très belle note... qui aurait mérité bien d'autres commentaires...

... il n'y a pas de coffre sur un voilier...si ? on va mettre où Comme sans scrupule ?

4:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

moui, il m'a donné le tuyau, jamais utilisé (a-hum)...
Moi je parle q direct dans mes billets, et quelquefois j'ai de la poésie en retour...

4:13 PM  
Blogger Douda said...

Miel et presque romantique,
je n'ai pas vraiment de prise sur le ton des commentaires (démocratie participative?), mais j'ai l'impression que ça rééQuiibre. Quand la note est trop intime, le Q permet une distance, ça m'arrangerait presque.

4:29 PM  
Anonymous Anonyme said...

Chère Douda...quel beau texte, enfin témoignage plutôt. Une écriture belle et sensible, émouvante. Et toujours ce recul, ce regard féminin généreux sur l'amant. Rangez vos queues les hommes, et baisez la main de cette dame en gentlemen. Merde!^^

Bises

4:41 PM  
Anonymous Anonyme said...

Sans pour autant déplorer la floraison érectile des commentaires (j'imagine que tu sais bien comment ça marche, l'intérieur d'un mâle, depuis le temps), je me permet de joindre le choeur de ceux qui t'enjoignent de ne pas te laisser influencer et de ne pas hésiter à faire à l'occasion dans l'eau de rose sans poil de cul.

Non pas que je n'ai le plus grand plaisir à entr'apercevoir ta croupe au détour de tes autres billets, mais comme tu dis : il se pourrait que tu aies ici laissé un peu tomber le masque de l'ironie, et ça ne te va pas si mal, à vrai dire. L'ironie, c'est comme le cul ou les piments, ça marche bien à dose raisonnable, au delà, ça éclipse les subtilités (enfin, surtout pour les piments, hein, parce que le cul ça va : la barre est haute).

11:11 PM  
Anonymous Anonyme said...

Douda, très touchant encore une fois ce post...
et cette dernière phrase surtout, je crois qu'aucun homme encore n'a su me la donner cette liberté dont tu parles.
putain, y'a du boulot

12:28 AM  
Anonymous Anonyme said...

Miss Douda
Je passe souvent te lire, et me derobe. Mais ce soir j'peux pas rester silencieuse, j'l'aime trop ce texte.
alias

12:49 AM  
Anonymous Anonyme said...

Ça devient compliqué à suivre cette histoire de week-end à la mer, les discussions s'entremèlent sur 4 ou 5 burps différents.

Concernant le voilier, il y a un précédent fâcheux de propriétaire retrouvé en mauvais état pieds et poings liés, ceinturé de plomb, et un peu mort ; je vous prie de ne pas vous en inspirer d'autant que je sais barrer.

@ Douda > le coup du faux commentaire, je ne l'ai fait qu'une fois. Enfin, je n'avouerai qu'UNE occurrence, même sous la torture.

@ Presque > Moi, j'aurais un tuyau pas utilisé ??? Tu confonds avec Roumi.

10:23 AM  
Anonymous Anonyme said...

O tempora o mores ! comme on dit.

C'est pourtant cet enchevêtrement de sentiments obscurs, de possession charnelle et de cruauté canibale qu'est bien, nan ?

10:38 AM  
Blogger Douda said...

Chris, Petite Brune, Alias, drd, euh… merci.
Je compte aussi sur vos critiques si l’ironie vire à l’aigre, et la tendresse au pathétique. C’est toujours le risque, et je n’ai jamais vraiment su doser.

Comme un tuyau, t’oublie pas tes menottes, hein ? Le plomb, je m’en charge.

Skoty, prière d’adapter le niveau des commentaires à l’in-cul-ture de la propriétaire du blog. Moi aussi, je peux m’exclamer en arabe, et t’auras l’air malin.

11:17 AM  
Anonymous Anonyme said...

Pour parer à l' «inculture», comme tu dis, on dispose aujourd'hui de moyens tels que Google, où un copier-coller de « O tempora o mores » plus un ou deux mots clés te conduira à « Quelle époque, quelles mœurs » (c'est, paraît-il, de Cicéron).

Mon secret : http://www.locutio.com/

Hamdullah, bismillah et inch allah, enfin, que Dieu nous garde.

Amen

11:31 AM  
Blogger Douda said...

Hamdullah, c'est déjà fait, mais c'était juste pour te faire cul-pabiliser.

11:44 AM  
Anonymous Anonyme said...

Quel cas d'école de perversité !
(C'est toujours bon à savoir)

11:56 AM  
Blogger Roumi said...

@comme une image : pourquoi tu fais une fixation sur mon tuyau pas utilisé ? Lâche moi la grappe... non mais... ! En plus parler de cela sur le blog de Douda, c'est pas très délicat de ta part je trouve... enfin bon, la délicatesse et toi... :-)

@douda : j'espère que tu vas bien aujourd'hui ma p'tite fleur. La vie elle est comme la mer avec des creux... des vagues... et puis encore des creux... et puis...

2:59 PM  
Anonymous Anonyme said...

« ma petite fleur » ?

Plante carnivore !

6:15 PM  
Blogger Doomu Rewmi said...

Salam.
[Pour varier le ton, commentaire sur le theme "Mr Conscience"]

Douda, excuse moi de rationaliser tout ça, mais dis moi un peu : vous avez vecu ensemble la galère du début, il s'est montré support solide (le mâle!!!) cachant ses faiblesses. Il a fini par craquer mais pas avant de t'avoir dignement libérée. Il n'a pas encore finit de s'enfoncer aujourd'hui.

Tu vas faire quoi ? Laisser faire ? laisser vivre ? laisser tomber ? laisser aller ? laisser mourrir ?

J'imagine que tu as essayé. J'imagine que tu es fatiguée.

2:45 PM  
Blogger Douda said...

Doomu,
Je ne sais pas si j'ai assez essayé. En tout cas, je n'ai plus envie. Je crois surtout que je n'ai plus besoin de lui. C'est ainsi.

7:56 PM  
Blogger Doomu Rewmi said...

Terrible Fatalité.
Belle liberté.
Le marché implacable de notre maturité?

3:42 AM  
Anonymous Anonyme said...

C'est assez hors de propos et ça risque d'attrister un peu un lectorat déjà pas mal effondré, mais je peux pas m'empêcher de la faire, si bien sûr tu le permets :

« Mon amour des bennes » (je parle pas pour toi).

Sinon, ça va.

4:25 PM  
Blogger Douda said...

Fais gaffe Skoty, tu deviens trop bon.

4:32 PM  
Blogger natty said...

ben alors Douda ? ne sais tu pas qu'il y a des gens accro de ta plume ey qui viennent verifier tous les matin s'il n y a pas un nouveau billet pour se regaler (en degustant une bonne tasse de cafe)?
je veux ma dose moi bouh :-(
natty

3:06 PM  
Blogger Roumi said...

je te fais de gros bisous, chérie. :-)

10:59 PM  
Blogger Douda said...

Voilà Natty, tu m'as foutu la pression et j'ai fait ce que j'ai pu.

Bises aussi mon ange.

12:04 AM  
Blogger natty said...

merci Douda :-)

8:25 PM  

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